21 septembre 2013

Le Burgundy, Restaurant Le Baudelaire, la cuisine de Pierre Rigothier



Choisir un restaurant d'hôtel, quand on n'y séjourne pas est toujours intriguant : l'impression de partir soi-même en voyage, la sensation de déposer quelques instants ses valises dans un endroit retiré de l'agitation. Ces lieux sont souvent magiques, d'un charme discret, d'un étonnant confort, notamment dans ces capitales où l'on croit bon d'entasser les gens au coude à coude pour leur faire vivre des expériences culinaires.

Ici, dans le raffinement de l'hôtel le Burgundy, à deux pas des boutiques Chanel de la rue Cambon, vous entrerez dans une sphère rassurante : moquette épaisse, teintes chaudes et service prévenant.




Un écrin juste idéal pour goûter la cuisine de Pierre Rigothier, jeune chef qui a repris les commandes de l'établissement en 2012 et dont le talent a permis de conserver l'étoile attribuée depuis près de trois ans maintenant par le fameux guide rouge. Distinction amplement méritée : la carte courte et précise s'articule en effet autour de produits d'exception et de sélection : des légumes de Joël Thibault aux Saint Jacques de plongée, soles, saint pierre et turbots de petits bateaux aux pigeonneaux de Mesquer, veau de Corrèze, et boeuf Wagyu de la Finca Santa Rosalia.
Et si, ici, le produit  a une origine, le talent de Pierre Rigothier est certainement de lui donner une identité.



Cuisson d'une précision millimétrée, notes de fraîcheur et pointes de vivacité  viennent ponctuer, relever et sublimer les chaires et les textures délicates et parfaitement travaillées.
Imaginez une saint Jacques  réveillée par une combinaison tonique de sésame noir, citron confit et mourron des Oiseaux.
Goûtez à ce pigeon, revigoré d'un côté par un accord détonnant chou/curry vert et adouci de l'autre par les cuisses servies en parmentier, dont le soyeux viendra réconforter votre palais.
Une cuisine qui est autant généreuse que franche avec la parfaite conviction que les produits pourraient se suffire à eux mêmes et dont les notes qui l'accompagnent dévoilent sans masquer, subliment sans tromper.



Et comme dans tous les hôtels d'exception qui proposent désormais à leurs hôtes des tables soignées, le soin apporté aux dessert est confié aujourd'hui au chef pâtissier Stéphane 
Tranchet, qui, lui, a appris son métier auprès de Pierre Gagnaire et Christophe Michalak, promu dernièrement pâtissier cathodique.
Figues noires pochées, biscuit épices et chantilly à la feuille de figuier ou encore Calisson à l'orange, biscuit Trocadéro, framboises, sorbet basilic viennent terminer en douceur et en finesse le repas signé Pierre Rigothier. 
Comme l'exception ne saurait faire ombrage à la gourmandise, vous pourrez également découvrir les créations du chef pâtissier l'après-midi avec un chariot de pâtisseries à l'allure résolument contemporaine et soignée.



Le Baudelaire se prête autant à un déjeuner d'affaires où les affolés du cac 40 trouveront leur bonheur dans un menu étudié pour leur temps particulièrement compté qu'à un dîner plus calme et romantique pour apprécier pleinement le menu dégustation 7 plats en accord mets-vins. 

Qui pourrait croire maintenant que la vie est douloureuse !


Votre forfait anti-spleen, à découvrir ici avec le site du restaurant !



La rédaction d'A la découverte des plus Beaux Hôtels tenait à remercier une nouvelle fois Madame Madeleine Guennoun-Sadin, Jennifer Casimir et Monsieur Emmanuel Sauvage pour le déjeuner, la qualité de leur accueil et leur disponibilité.

Photos Press Room Le Burgundy Paris/ Guillaume de Laubier


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2 commentaires:

ann a dit…

Et voilà, je rêve de m installer dans le patio à savourer un dessert pour un moment exquis de gourmandise ...

A la découverte des plus beaux hôtels a dit…

Belle idée...patio agréable et salon plus cosy pour l'hiver...étonnante composition appelée nuage en ce moment : biscuit orange/crème coco/coulis exotique-ananas

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